juillet | 2014

Que faire un 14 juillet ? … de l’explo urbaine bien sûr !!

A la base nous étions en route vers le château Batman sans être sure de pouvoir y entrer . Apres une petite heure de route , nous passons le panneau de la ville , nous roulons jusqu’à un petit carrefour et surprise … le château s’élève sur notre droite … deuxième surprise , sans vraiment en être une finalement et non sans une pointe de déception , nous voyons dans l’enceinte de celui ci un véhicule garé et des hommes attelés à des travaux . Le château ayant été racheté , il va enfin pouvoir entamer une nouvelle vie . Finalement , même si nous n’aurons pas pu découvrir ce qu’il cache , c’est une bonne nouvelle ^^.

Plan B , le château des singes . 1h de route plus tard , nous y voila , je me gare dans le petit village et nous longeons le mur du domaine , ayant repéré un endroit ou nous devrions pouvoir y pénétrer . Tant bien que mal nous enjambons une tôle placée la pour » boucher » le trou béant du mur . Nous nous enfonçons entre les arbres , fauchant les ronces , les orties , sans vraiment trop savoir vers ou nous diriger et en espérant être en direction du château . Après 10 bonnes minutes à crapahuter , évitant tant bien que mal les branches en plein visage et autres piqûres d’orties , nous tombons nez a nez avec un petit bâtiment que nous pensons faire partie des dépendances toutes proches du château , mais celui ci est seul perdu au milieu des arbres .

Nous continuons notre périple a travers la végétation , elle est dense et ne nous laisse rien entrevoir au loin … puis enfin les jeunes arbres laissent place a une immense plaine de hautes herbes , et en partie dissimulé derrière de grands arbres , nous apercevons enfin le château . Nous arrivons par l’arrière de celui ci , cherchant une entrée au milieu de la verdure devenue très envahissante .. pas d’entrée possible par ici , nous devrons faire le tour .

Nous contournons le bâtiment , et le découvrons , encore majestueux, ouvert aux quatre vents .. je ressent à ce moment la , de la joie d’enfin pouvoir le découvrir , mêlé de tristesse de voir un tel édifice laissé à l’abandon , oublié , bientôt englouti par la végétation .. je m’imagine un instant le spectacle qu’il devait offrir au milieu de son parc entretenu , quand la vie l’habitait encore .

Nous pénétrons par la salle » blanche » , en silence , comme pour ne pas troubler le lieu , chacun de nous explore de son coté dans un premier temps , hâte de découvrir la fameuse salle des singes , le mythique escalier .. Pour ma part mes premières constatations me donneront un sentiment de colère , le vandalisme , les quelques meubles et objets déplacés de salle en salle , donnant parfois un coté absurde à la pièce , tel que cette baignoire arrivée dans la salle des singes , une veste négligemment accrochée dans un coin , un fouillis ici et là montrant l’irrespect que certains peuvent avoir . Mais la magie opère toutefois par la beauté du lieu , suspendue dans le temps ..

Et pour finir les dépendances ..

Dernier regard avant de partir ..

Voici deux châteaux bien connus de l’urbex , dans lesquels nous n’avons pas pu entrer ; des travaux semblent en cours .. ou en suspens ..

Le premier est le château d’Uzès à Bonnelles .

La grande époque de Bonnelles s’ouvre avec Anne de Rochechouart-Mortemart (1847-1933), riche héritière du champagne Veuve Clicquot Ponsardin , devenue duchesse de Crussol puis d’Uzès par son mariage en 1867 avec Emmanuel de Crussol d’Uzès (1840-1878), 12eme duc d’Uzès en 1872.

Le château actuel, de style Louis XIII , construit en 1847-1849 par les architectes Joseph-Antoine Froelicher et Clément Parent , a été un important centre de chasse à courre du temps qu’il était la résidence favorite de la célèbre duchesse d’Uzès (1847-1933).

La duchesse transforme son château en hôpital militaire pendant la Première Guerre mondiale y exerçant elle-même les fonctions d’infirmière.

Après la Seconde Guerre Mondiale , il abrite le Séminaire des Pères blancs.

En 1965 , Jean Sayad crée le « Collège-internat Charles de Foucault », qui devient à partir du milieu des années 1970 , le « Collège international de Bonnelles », dirigé par M. Kaminsky, qui a racheté le château aux Pères Blancs .

Au début des années 1990 , le château est acquis par une société japonaise qui envisage de le transformer en golf . Mais il est laissé à l’abandon et se dégrade de manière importante . Il est racheté par des investisseurs luxembourgeois dans les années 2000 , qui envisagent de le transformer en une résidence hôtelière de grand standing. Un projet de restauration et de réaménagement est établi par les architectes Christian Dugelay et Jean-Édouard Girardot, qui connaît un commencement d’exécution.

Une protection en est assurée par inscription au titre des monuments historique pour ses façades , ses toitures et sa salle à manger, par arrêté du 8 avril 2010 .

Dans la nuit du 23 septembre 2008 , un incendie détruit une bonne partie de la toiture.

Le château fait l’objet, depuis le printemps 2009, de restaurations importantes.

Depuis mars 2011, les travaux semblent arrêtés.

sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Bonnelles

Le second est le château de Montjean à Wissous dit le Château du chat mort .

Historiquement, la propriété a appartenu au XVe ou XVIe siecle à un noble originaire de Montjean-sur-Loire ce qui lui donna son nom, elle fut propriété du noble Jacques de Beauvais , puis fut habitée par un domestique de Louis XVI d’après l’historien Jean Lebeuf . Divisée en deux propriétés , le domaine appartenu au général François De Chasseloup-Laubat et au marquis de Clermont-Gallerande . Le duc d’Aumont y résida également à partir de 1824 .

» Général François De Chasseloup-Laubat »

Le château, construit au début du XIXe , servit d’hôpital militaire durant la Premiere Guerre mondiale avant d’être occupé par les troupes allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale . Plus récemment, le domaine aurait servi de décharge à gravats provenant de la construction de l’aéroport puis suite à l’élargissement de l’autoroute qui le longe . L’une des propriétés a été démolie en 1900 et l’autre fut acquise par l’un des membres de la famille Darblay . Dans les années 1950 , il servit de centre de formation pour Air France .

Le 7 novembre 1824 , l’aéronaute Jean-François Dupuit-Delcourt , futur fondateur de la Société aérostatique et météorologique de France , réussit, à partir du domaine de Montjean, la première ascension d’une « flottille aérostatique » expérimentale . Atteignant une altitude de 2 600 mètres , la flottille se posa ensuite à Choisy-Le-Roi .