Moret-sur-Loing – La Maison du sucre d’Orge

La maison des bénédictines/Le Logis du Bon Saint-Jacques : Magnifique ensemble médiéval et néogothique datant du 15e siècle .
La façade de cette maison, place Royale, présente des éléments de bois du XVe siècle.

Elle a été agrandie entre 1921 et 1924 pour les religieuses de la congrégation des Soeurs de la charité , qui y vendent un sucre d’orge célèbre comme en témoigne actuellement encore l’inscription sur la façade. Elles y habitent de 1822 à 1971 .

Crée en 1638 sous Louis XIV, par des Sœurs bénédictines, le sucre d’orge est resté le même avec une recette encore secrète aujourd’hui.Toujours fabriqué selon la méthode du XVIIè, aucun rajout, sans colorant et sans agent de saveur…Rien d’autre qu’un sirop d’orge et le tour de main d’un savoir faire ancestral, transmis de génération en génération…

Napoléon en raffolait, Sarah Bernhardt ne rentrait pas en scène sans avoir chauffé sa voix avec un sucre d’orge, Aristide Briant, Jean Jaurès, André Mauriac sont venus signer les livres d’or de l’époque…

C’est aujourd’hui la maison Rousseau qui a repris la recette et perpétue ainsi la tradition en respectant le secret .

DSC_0102Le premier étage de cette maison, avec sa décoration à pan de bois et ses fenêtres à meneaux, dont les larges montants sont égayés de colonnettes couvertes d’écailles et de lignes brisées, est le seul authentique. Ces montants, qui reposent sur des figures animales ou humaines peu lisibles, prennent appui sur plusieurs sablières soutenues par un pilier central et comme happées par des animaux fantastiques en leurs extrémités.

DSC_0262DSC_0274DSC_0266Le Saint-Jacques sculpté sur le poteau cornier du rez-de-chaussée témoigne du passage d’un chemin de pèlerinage vers Compostelle .

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Curiosité !  Je me demandais bien pourquoi un Maure apparaissait sur le blason de la ville  ! Et bien voici la réponse : Le blason est en fait un blason de composition (aucune référence à la noblesse locale donc) créé au XIXè siècle, parce que, comme pour toute ville qui se respecte, il en faut un… Il représenterait donc une tête de Mauresse: c’est pas évident à y regarder de près, même si ce fait est avéré (présence d’une mauresse à Moret ,évocation d’une mystérieuse religieuse du XVIIème siècle, qui vécut au couvent de Moret) . Y-a-t-il une référence étymologique entre Moret et maure (more) ? Sur certains écussons, la tête a les yeux bandés, sur d’autres, le bandeau est sur le front. Les fleurs de lys s’expliquent par le fait que de nombreux rois, dont Henri IV, ont séjourné dans cette ville. Néanmoins, le bâton péri (le trait rouge en diagonale) est marque de bâtardise.

Histoire de la Mauresse : http://www.une-autre-histoire.org/la-mauresse-de-moret/

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Les façades à colombage présentent un décor en bois sculpté par Pierre Racollet .

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La religieuse qui soulage ,

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celle qui enseigne ,

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et celle qui prie .

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Pour en savoir plus : http://www.ville-moret-sur-loing.com/la-ville/histoire/histoire-sucre-orge.html

 

 

Le Chat Rouge

Petit aperçu d’une ballade dans le 12eme arrondissement de paris .

Passage de la Voûte , le chat , sculpture réalisée par les élèves du lycée professionnel Chennevière-Malezieux . Clin d’oeil a Charles Trenet pour sa chanson  » Le soleil a rendez-vous avec la Lune  » . Ce dernier à séjourné dans ce passage en 1930 .

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Moret-sur-Loing – Ses Moulins

Aujourd’hui je vous propose un billet plus étoffé dans lequel j’ajoute à mes photos des CPA trouvées sur le net pour vous montrez les moulins tels qu’ils étaient avant 1944 . Et même quelques photos illustrant les inondations de 1910 et 2016 , trouvées sur le net également .

Dès le XIIe siècle et grâce à la présence d’un pont, qui sert de support à leur installation, se développent des moulins. Différents secteurs économiques exploitaient le Loing.
On distingue des moulins à blé, des moulins à tan, et un moulin à foulon, pour traiter les peaux utilisées par les gantiers et autres fabricants de vêtement.

Le moulin Provencher était à l’origine un moulin à foulon qui permettait, en associant le cuir et l’huile animale, d’obtenir une peau très souple ou chamoisée, utilisée notamment dans la ganterie.

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En 1779, ce moulin est transformé en scierie mécanique de conception hollandaise.
Cette activité ne sera pas rentable pour son propriétaire qui effectuera avant la révolution une reconversion en lui substituant un moulin à blé.

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Crue 2016 , source RFI .

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Incendié le 24 août 1944 par les troupes allemandes en retraite, ses ruines sont rachetées par l’industriel Paul-Louis Weiller, ingénieur, pionnier de l’industrie aéronautique et membre de l’Institut. Il fait construire sa maison a l’emplacement de l’ancien moulin , celle ci est également reliée au pont.

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Crue 1910 , l’eau est un peu en dessous du 1er etage du moulin .

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Au début du XXe siècle alors que l’activité est en pleine expansion, ce moulin est acquis par la famille Provencher qui lui laissera son nom.  Le moulin aurait vu passer des vedettes telles que Charlie Chaplin ou Gary Cooper. Aujourd’hui vous pourrez visiter au Moulin Provencher le musée du célèbre sucre d’orge de Moret-sur-Loing.

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Au-devant du pont, furent construits au XVe siècle deux moulins à tan en avant-bec pour briser le courant. Les moulins à tan, considérés comme insalubres et bruyants, étaient rejetés à la périphérie des villes pour limiter les nuisances liées à la production de cette matière chimique naturelle, le tan, utilisé pour assouplir les peaux dans la tannerie.

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Crues 1910 et 2016  ( source Le parisien )

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MORET 2 juin 2016 Crue du Loing

Leur capacité de production dépassant les besoins locaux, l’activité donnait lieu à un trafic important d’écorces importées, entreposées en divers lieux, et à l’exportation du tan vers d’autres régions.Cette activité s’est poursuivie jusqu’au XIXe siècle.

 » La Pépinière  » , magnifique bâtisse ou vous pouvez louer une chambre d’hôtes .

DSC_0245De l’autre coté du pont , nous découvrons le moulin Graciot , sur une île du Loing, il montre des fondations du XIV siècle.  Aujourd’hui dédié à la sculpture.

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Moret-sur-Loing – La Maison Raccolet

Aujourd’hui je souhaite vous montrer une des maisons pour laquelle je suis totalement tombée sous le charme . Quelle beauté ! Il s’agit de  » La Maison Racollet  » . Oeuvre et demeure du menuisier Pierre Racollet , compagnon du tour de France .

DSC_0123L’idée lui en vient au cours d’une visite des anciens quartiers du XVe siècle de Rouen. Il la termina en 1925.

Maison du 19e siècle , Pierre Racollet y rajouta des façades néo-gothique en bois finement sculpté avec un grand pignon a ferme débordante , fenêtres à meneaux, oriel en forme d’échauguette et balcon du second étage.

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Magnifique porte d’entrée .

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Il rend hommage aux autres corps de métier sur la sablière du rez-de-chaussée en sculptant trois figurines :  le menuisier,

DSC_0131le maçon,

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et le forgeron.

DSC_0133Un saint sculpté au dessus de la porte semble protéger la maison .

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D’autres figurines décorent la façade .

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DSC_0139Vues de coté .

 

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Ancien restaurant et salon de thé , la maison Racollet est aujourd’hui fermée et en vente . Comme j’aurais aimé la visiter 😉

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Bientôt , vous pourrez voir dans d’autres billets que ce n’est pas la seule maison que Pierre Racollet a ornée de ses sculptures . A bientôt 😉

Moret-sur-Loing – La Façade François 1er

Œuvre des « maîtres de pierres vives » de la Renaissance, cette galerie « dite de François Ier » est une fantaisie architecturale que l’on doit à Nicolas Chabouillé, disciple d’Épicure et contrôleur des deniers communaux. Elle a comme devise “celui qui maîtrise sa langue et dompte ses sens est plus fort que celui
qui s’empare des villes par la force”.

Cette galerie, datant de 1527, est ornée de motifs sculptés représentant alternativement des fleurs et des scènes tirées des travaux d’Hercule.

Des enfants nus sont occupés à des jeux ou à quelque danse bachique.
Au cours des âges, la maison fut délaissée et finalement achetée par un tonnelier, lequel en fit une resserre pour son bois.
Entre temps un cordonnier, un joueur de violon, un maréchal ferrant y vécurent et travaillèrent.
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En signe de galanterie et d’amour pour la comedienne Melle Mars, mais aussi dans un but de spéculation financière, le Colonel de Brack achète la demeure en 1822 pour 2000 F et, par voie d’eau, la fait transplanter à Paris, Cours de la Reine, quartier François Ier, entre Alma et Concorde.DSC_0174

Au cours du transfert, des sculptures très abimées furent remplacées. Les dispositions architecturales furent profondément modifiées. DSC_0169

Elle revint à Moret en 1956, à 80 m de son implantation
d’origine, devant des Morétains surpris.

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Melle Mars et le Colonel de Brack, qui avaient subi des revers de fortune, n’habitèrent jamais la maison.
Passée entre les mains de propriétaires successifs, la Maison de « François Ier » fut cédée par Monsieur le Comte d’Ussel, en 1956, à une société immobilière qui devait construire des bureaux sous condition que la façade ferait retour, aux frais de l’acquéreur à la ville de Moret.DSC_0172

La salamandre jetant des flammes est-elle le symbole de l’attachement au roi de Nicolas Chabouillé ? DSC_0173

 

Moret-sur-Loing – L’église Notre Dame de la Nativité (77)

Cette splendide église gothique fut en fait commencée au XIIe siècle et consacrée peut-être par Thomas Becket, archevêque de Cantorbéry, alors en exil à Sens. Elle ne fut terminée qu’après la guerre de Cent Ans, au milieu du XVe siècle.

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Construite pour remplacer un édifice roman, cette église souvent considérée comme un élément majeur du gothique du nord de la Loire, présente une abside sans déambulatoire et un chœur inspiré de Notre-Dame de Paris.

DSC_0108La dernière travée, la façade et le portail du XVème siècle sont de style gothique flamboyant.

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Une tour clocher richement décorée fut alors ajoutée sur la face nord du chœur : malheureusement, les assises étant insuffisantes pour un tel poids, le clocher penchait dangereusement et l’on dut, en 1697, combler les ouvertures intérieures pour éviter l’effondrement du chœur.

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Les fonds baptismaux , une simple cuve de pierre , et fontaine baptismale .DSC_0084

Croisillon nord .

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Oratoire .

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L’abside sans déambulatoire, le chœur et le transept construits au XIIIème siècle sur trois niveaux s’inspirent de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Trois niveaux d’ouvertures se succèdent de bas en haut : des baies de taille moyenne , surmontées d’oculi et enfin de hautes fenêtres .

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L’ample verrière de style rayonnant du transept ( partie formée par les  » bras » de l’église ) révèle un art parvenu à son accomplissement au milieu du XIIIe siècle.

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1ere et 2e travée , parties hautes . Ouvertures comblées .

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Collateral sud du choeur .

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L’ orgue Renaissance est parmi les plus anciens de France. Le style et le décor du buffet permettent de le dater du règne d’Henri II.La tribune, d’un style différent, lui est antérieure de quelques décennies. C’est un remploi, peut-être du jubé, dont la trace est perdue dès avant la Révolution.

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Aucune innovation n’apparaît plus dans la nef construite au XIVe siècle.

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Moret sur Loing (77)

Moret-sur-Loing , charmante petite cité médiévale de la Seine et Marne , dont les origines semblent remonter à l’époque gallo-romaine . Elle prend de l’importance en 1801 en entrant dans le domaine royal . Je suis tombée sous le charme de cette antique cité tant l’histoire et les vestiges vous transportent dans le passé . Voici quelques photos pour vous la présenter en attendant de découvrir d’autres facettes de son patrimoine .

Vue sur le pont , l’église et la porte de Bourgogne .

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Le pont et le moulin Graciot sur une île du Loing , aujourd’hui consacré à la sculpture . En arrière plan le donjon .

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Maisons et restaurant sur la rive du Loing .

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Vue du pont et de la porte de Bourgogne depuis le quai des laveuses. C’est l’une des deux portes fortifiées présentes à chaque extrémité de la rue principale. Monument fortifié, ses deux murs latéraux encadre la herse, elle est datée du XIIe siècle. Comprenant trois étages, elle abrite une exposition sur les fortifications , et au dernier étage, elle offre une vue exceptionnelle sur Moret. Ancienne prison, elle renferme une petite cage en bois du XVIe siècle, rappelant les  » fillettes  » utilisée par Louis XI pour soumettre ses ennemis.

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Détail d’une maison sous laquelle on passe pour arriver dans la cour de la mairie .

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Cette statue de Saint-Michel terrassant le dragon se trouve à l’angle d’une maison caractéristique dont façade et porte d’entrée permettent d’imaginer qu’elle a un passé historique.

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Au détour des rues .

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D’abord appelé porte de Paris, la porte de Samois commande l’accès à la ville ancienne par l’ouest. Comme son homologue la porte de Bourgogne, postée à l’est, elle est formée d’une tour carrée flanquée vers l’extérieur de deux imposants contreforts, qui portent chacun une tourelle en encorbellement. Elle est percée de deux arcs en plein cintre, entre lesquels coulissait la herse. Une porte de madriers à deux vantaux complétait le dispositif de sécurité.

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L’écusson placé au-dessus des meurtrières, probablement martelé pendant la Révolution, est datable du XVe siècle. Il était peut-être aux armes de France, rappelant ainsi les travaux menés sous Charles VII pour renforcer les défenses. Le passage pour piétons est ouvert dans la courtine à l’époque moderne.

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Rue principale avec au fond la porte de Samois .

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A bientôt pour la suite ^^

 

La Cathédrale

Après avoir emprunté un chemin bordé de champs de colza , nous voila sur un petit chemin a travers bois qui nous mène jusqu’aux ruines de  » La Cathédrale » .

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Il s’agit en fait de l’ancienne église de Bourgon puis de Morcourt ( 60 ). Sur les anciennes cartes , elle est signalée sous le nom de Cathédrale ». L’église est actuellement en ruine. Il ne subsiste de la structure que le côté sud de la tour-clocher, le chevet pentagonal, et la chapelle sud quadrangulaire qui occupe l’espace entre le chevet et la tour-clocher.

DSC_0173Le village de Bourgon , probablement d’origine gauloise , ne survécut pas a une chevauchée guerrière , vers 1375 , au cours de la guerre de Cent Ans . Le seigneur de Morcourt en profita pour annexer son territoire . Seule l’église romane , construite avant le XIIIe siecle , survécut au village . Il s’agissait d’un édifice constitué d’une nef simple avec un coeur carré . Il fut agrandi au cours du XIIIe siècle par des chapelles latérales dont l’une soutient un petit clocher . Cette église était dédiée a Saint Etienne . Le bâtiment fut construit en partie a l’aide de pierres calcaires extraites dans une petite carrière exploitée à ciel ouvert dans une strate du lutérien affleurante au bord du ravin à l’arrière du site . Cette carrière , fournissant des pierres très dures , fut exploitée jusqu’à la fin du XIXe siècle . La roche , ne pouvant être équarrie que par éclatement , ne servait que pour les fondations , les bornes ou les emmarchements de calvaire . La carrière fut abandonnée après le refus des cantonniers d’utiliser les pierres qu’ils jugeaient impropres a la réalisations de pavés .

DSC_0176Passablement ruinée par les conflits du XIVe et du XVe siècle , elle est restaurée pour devenir en 1516 , l’église de Morcourt . Le bâtiment initial est complété par une abside polygonale de style ogival et la hauteur du clocher est doublée . Ce clocher présente en partie inférieure des fenêtres de style roman et en partie supérieur des fenêtres fortement moulurées de style gothique et de dimension très différentes .

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DSC_0196L’église , dédiée a Notre Dame , a été rebâtie sans fortification de protection comme en sont munie les églises des villages environnants , car le village de Morcourt n’était pas établi à proximité immédiate .

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DSC_0198Les désaccords permanents entre les habitants de Morcourt et les moines de l’abbaye de Lieu-Restauré en ce qui concerne l’entretien de l’édifice et l’indifférence des seigneurs de Morcourt , ont conduit au délabrement progressif de l’édifice durant les siècles suivants .

DSC_0180Le vandalisme antireligieux y fit également des dégats bien que l’édifice passa sans dommage la Révolution . Le culte n’y serait cependant pas rétablie en 1802 et l’église fut délaissée . En 1811 , une tornade ravagea l’église voisine de Feigneux . Les autorités religieuses autorisèrent alors la déconstruction de Bourgon- Morcourt pour la restauration de celle de Feigneux . En 1825 , la commune de Morcourt fut officiellement supprimée et les quelques habitants furent rattachés a celle de Faigneux . L’église , bien que ruinée , resta un lieu de dévotion du fait du maintien en activité du cimetière .

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En 1909 , le site fut vendu au prix de la pierre . L’acquéreur fit effectuer quelques travaux de restauration qui ralentirent un peu le délabrement .

DSC_0184La désaffectation du cimetière en 1913 au profit du nouveau cimetière de Feigneux laisse le champ libre au pillage de l’édifice par les  » amateurs d’art  » .

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DSC_0185Une des cloches de l’église fut retrouvée en 1980 a la sucrerie de Vauciennes ou elle rythmait les horaires de travail , malheureusement elle fut a nouveau perdue .

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DSC_0200Les pillards n’hésitent pas à compromettre l’équilibre de l’édifice en arrachant des colonnes et chapiteaux.

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DSC_0190Actuellement , des travaux de restauration sont entrepris par de courageux bénévoles afin de préserver ce patrimoine .

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