La Roche-Guyon – Pêle-Mêle

Nous quittons la Roche-Guyon avec quelques photos prisent en ville avant de reprendre la route . Ce soir là , le ciel nous a offert un beau coucher de soleil que j’ai pris in-extremis quand j’ai pu enfin m’arrêter lol

Le château et son Donjon .

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La fontaine monumentale , élevée en 1742 par l’architecte Louis Villars . Sculptée par Jamay, elle était surmontée d’un écu, aux armes des La Rochefoucauld . Elle porte sur sa face occidentale une plaque en marbre avec un texte gravé en latin : « Aquam hanc Per summa collium Quatuor fere ab hunc Millibus variis canalibus Ductam publiæ utilitati Addixit Alexander dux Ruppefucaldus Anno MDCCXLII Cura labore et ingenio Ludovici Villars architecti » (Cette eau amenée par le sommet des collines, d’une distance de près de 4 milles par différents canaux, fut consacrée à l’utilité publique par Alexandre duc de La Rochefoucauld, l’an 1742. Sous la direction et par les soins et le talent de Louis Villars, architecte.)

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Ancienne maison à colombage ( hotel ) .

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La halle en pierre et ses colonnes , inaugurée le 8 mai 1847 , est un exemple peu courant de marché couvert , du fait qu’il est surmonté par le bâtiment de la mairie .

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Le grenier à sel ou hôtel de la gabelle , édifice du XVIIIe siècle , abritant aujourd’hui le syndicat d’initiative .

DSC_0210Ancienne maison a colombage .

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Sur la route du retour …

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Couleurs d’Automne – Du Coté de l’Etang

En 1890 Louis Gustave Croux , descendant d’une célèbre famille de pépiniéristes achète la prestigieuse propriété qu’est l’arboretum actuel . Les Croux enrichissent le parc avec de nombreux arbres rares et exceptionnels, l’utilisant en tant que vitrine pour leur pépinière réputée, marquant l’histoire du lieu durablement. En 1986, une grande partie des terrains est cédé au Département .

La jolie maison du XVIIIe . Construite vers 1750, différents propriétaires se succèdent dont Charles -Louis Cadet de Gassicourt, pharmacien ordinaire de Napoléon I . Elle présente un escalier en fer à cheval sur la façade principale.

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La maison vosgienne . Elle fut construite en 1837, pour le propriétaire de l’époque Edmé-François Herbault-Despavaux, qui créa aussi un jardin à l’anglaise avec deux pièces d’eau dans le parc de la propriété du XVIIIe.

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Un cèdre du liban qui semble porter les séquelles de la tempête de 1999 .

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Une glycine majestueuse enroulée autour du kiosque . Celle ci monte jusqu’à la cime des arbres .

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Vue sur l’etang depuis le kiosque.

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L’embarcadère .

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Chateau de la Roche Guyon – Blake et Mortimer

Après être redescendu jusqu’à l’entrée du château , nous terminons notre visite par les casemates , aménagées durant la Seconde guerre mondiale par l’armée allemande. Le maréchal Rommel avait installé son QG au château de La Roche-Guyon.

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Puis les bôves qui nous mènerons jusqu’au « Chronoscaphe », témoin scénographique de l’album d’Edgar P. Jacobs qui a choisi le village et le château de La Roche-Guyon comme cadre de l’épisode de Blake et Mortimer « Le Piège diabolique ». Le chronoscaphe a été entièrement reconstruit par les élèves du lycée Le Corbusier de Cormeilles-en-Parisis.

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Chateau de la Roche-Guyon – Aller plus Haut

Nous empruntons un petit escalier , creusé à la fin du XIIe siècle pour relier le château bas au donjon … les marches sont très hautes , nos jambes s’en souviendront lol

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Nous  franchissons la passerelle qui longe la falaise et profitons de la vue sur les toits ..

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Puis on accède au pigeonnier…
Il comporte un millier de boulins (nids) qui accueillaient chacun un couple de pigeon.
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Encore de jolies vues depuis le pigeonnier ..

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Enfin ,  au terme de 250 marches creusées dans le coeur de la roche, le souterrain atteint le pied du donjon.

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Sa hauteur actuelle est de 16 m, alors qu’il culminait à l’origine à 38 m.

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Encore un effort pour rejoindre le haut du donjon .. ça en valait vraiment la peine , même sous la pluie !! Quelle vue magnifique !

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Couleurs d’Automne – Ambiance Exotique

Au détour de la promenade , nous croiserons certaines fabriques construites au milieu du XIXe siècle , comme ce pavillon mauresque . Nous pouvons voir par les vitres , les peintures murales évoquant l’Orient et les mosaïques réalisées par des artisans marocains .

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Juste à coté du pavillon , une petite cascade donne sur des accès à l’ancienne glacière du domaine …

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En contournant le pavillon , nous trouvons l’entrée de la glacière , ancêtre du réfrigérateur , dont vous trouverez le shéma intérieur plus bas . Elle comporte une cuve enterrée d’un diamètre de 5,5 m et de 6m de profondeur , pouvant contenir 125 tonnes de glace . Il sagit d’une construction classique datant du XVIIIe siècle .

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Revenons devant le pavillon Mauresque un moment . Celui ci est parfois appelé  » salle des baigneurs  »  dans les archives , peut-être parce qu’il a accueilli ceux qui profitaient de la pièce d’eau toute proche sur laquelle se penche ce magnifique hêtre pleureur  centenaire .

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Chateau de la Roche-Guyon – Dans la Roche

Aujourd’hui , nous allons nous diriger tranquillement vers la partie du manoir qui nous mènera au coeur de la roche . Nous traversons la  » cour aux chiens  » , puis la  » cour aux cerfs  » ..

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pour entrer dans un petit hall ou l’escalier rouge ( autrefois de cette couleur ) nous attend pour nous conduire dans la partie roche en passant par la galerie ..

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et enfin découvrir les chapelles troglodytes .

C’est la falaise de craie, facile à creuser, qui a abrité les premiers habitants de La Roche. La légende de Saint Nicaise et de Sainte Pience, premier personnage connu de l’histoire de La Roche-Guyon, fait remonter au IIIè siècle la création de la chapelle troglodytique du château.

Il est fort probable que la première chapelle ait été consacrée lors de la christianisation de la région par sainte Pience et Saint Clair, au IIème siècle après JC. Probable aussi que ce lieu de culte ait supplanté un temple païen préexistant. Il y a donc tout lieu de penser que la chapelle troglodytique soit donc antérieure au château lui-même. Elle a été remaniée à plusieurs reprises avant de prendre l’aspect qu’on lui connaît de nos jours début 19ème siècle. Jusqu’au 18ème siècle, le plafond en était recouvert de boiseries et le sol carrelé. Côté nord, une grille fermait l’accès d’une petite chapelle où l’on conservait les reliques.

En 1770, la duchesse d’Enville fit recreuser la roche tant au plafond qu’en profondeur et on remplaça les boiseries par de la brique. Lors de ces travaux, deux squelettes dont celui d’une femme furent mis à jour dans la crypte seigneuriale ( derniere photo ). La chapelle était éclairée par une croisée de vitres peintes représentant la Cène.

Mais la chapelle fut rapidement abandonnée car la duchesse d’Enville avait fait construire dans la cour des écuries une petite église bénie par le cardinal de La Rochefoucauld en 1788.

En 1806, le duc de Rohan y rétablit le culte. Des reliques de Sainte Elisabeth de Hongrie, de Marie de La Roche, de la duchesse d’Enville, de Saint Thomas, Sainte Pience etc…y étaient encore conservés,  totalement disparues de nos jours.

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Couleurs d’Automne – Curiosité

 

Le Cyprès Chauve , arbre emblème de la Louisiane , apprécie les terrains humides , marécageux ou inondés . Il peut atteindre une hauteur de 30 à 40 mètres et une circonférence supérieur à 8 mètres . Ses racines aériennes dites  » genoux de sorcière  » prennent diverses formes et lui assurent le fonctionnement d’un système respiratoire particulier . Pourquoi  » chauve  » ? Parce que son autre particularité , inhabituelle chez les conifères , est de perdre ses feuilles en hiver .

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Chateau de la Roche-Guyon – Enfilade

Poursuivons avec le grand salon et … les sièges . On peut y admirer la suite des quatre tapisseries d’Esther rachetées par le Conseil Général du Val d’Oise et réinstallées dans leur écrin d’origine en avril 2001. Ces tapisseries ont été réalisées sur commande de la duchesse d’Enville à la Manufacture des Gobelins d’après les cartons de Jean-François de Troy.

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Le cabinet au papiers peints chinois du XVIIIe siècle .

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La chambre de la Duchesse Zénaîde .

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L’antichambre .

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Et la bibliothèque .  Avec l’expo , je n’ai pas pu prendre les pièces comme je l’aurais voulu , donc je me suis attardé sur certains détails .

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